vendredi 15 février 2013

action du 5 mars 2013


Non à l’accord de régression sociale du 11 janvier !

Aujourd’hui, dans tout le pays, des dizaines de milliers de salariés « ne lâchent rien ». Ils continuent de s’opposer à la restructuration ou à la fermeture de leur entreprise pour empêcher les milliers de licenciements directs et indirects qu’elles entraînent.
Pas un jour, pas une heure sans que les salariés d’Arcelor Mittal, de Renault, de PSA, de Sanofi, de Virgin, de Candia, de Doux, de Pétroplus, de Good Year, d’Alcatel Lucent, de la Banque de France, de France Télévision, de Fralib, de Pilpa, et tant d’autres dans de plus petites entreprises ne fassent la une des journaux locaux et des journaux télévisés.
Les salariés résistent, parce qu’ils refusent de voir leur outil de travail détruit alors qu’aucun motif économique ne le justifie. Ils ne veulent pas, et ils ont raison, être les « dindons de la farce » des revirements stratégiques des grands groupes ou des brusques ruptures de contrats commerciaux par les donneurs d’ordres ! Ils ne veulent pas, et ils ont raison, avoir pour seule perspective, pour eux et leur famille, la précarité et l’inscription à Pôle emploi !
À l’issue des négociations sur l’emploi qui ont duré près de 4 mois, le Medef a réussi, le 11 janvier 2013, à conclure un accord avec trois organisations syndicales. Et les parlementaires sont sommés de retranscrire cet accord dans une loi, dont le projet sera présenté le 6 mars au conseil des Ministres.
Les confédérations CGT et FO (qui représentent plus de salariés que les trois organisations syndicales signataires) ont refusé de signer cet accord de régression sociale. Elles appellent ensemble, et c’est une première depuis de nombreuses années, à l’action dans toute la France le 5 mars par des rassemblements, des manifestations et des arrêts de travail.
Ce n’est pas en facilitant les licenciements qu’on sécurise et développe l’emploi ! Il n’y a pas besoin de plus de flexibilité en France. Elle fait déjà des ravages dans tous les secteurs, dans le privé comme dans le public ! Partout en Europe, l’austérité et la déréglementation sociale mènent l’économie à l’abîme et les salariés au chômage !
Les exigences du Medef ne peuvent pas faire la loi ! Les élus de la République ne doivent pas retranscrire l’accord tel quel ! Faisons leur savoir ! Faisons-nous entendre !

Tous dans l’action le 5 mars !


vendredi 8 février 2013

Déclaration du CCN de la CGT des 5 et 6 février 2013

Déclaration du CCN de la CGT des 5 et 6 février 2013

La mobilisation des salariés est indispensable !

6-février-2013
Le CCN, réuni le 5 et 6 février, constate que la situation économique et sociale en France, comme en Europe, ne cesse de se dégrader sous les politiques d’austérité mises en oeuvre dans tous les pays. Partout le Patronat se sert de la crise pour remettre en cause les droits sociaux et les garanties collectives, faire pression sur le niveau des salaires et réduire les prestations sociales, conduisant à paupériser et précariser des couches de plus en plus nombreuses de salariés et de retraités.
L’Accord national interprofessionnel pour « un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés », conclu le 11 janvier dernier, s’inscrit dans cette logique. Il accentuerait la flexibilité et la précarité, au lieu de sécuriser davantage l’emploi et les parcours professionnels.
Au travers de toutes les négociations en cours ou à venir (retraite, chômage, qualité de vie au travail et égalité professionnelle) le Patronat veut imposer un nouveau modèle économique et social, ou le gré à gré entre patron et salarié remplacerait le Code du Travail.
Cet accord, minoritaire, ne correspond pas aux engagements pris par le Gouvernement lors de la Conférence sociale de cet été. Il ne doit pas être retranscrit dans la loi. Celle-ci doit, au contraire, permettre une véritable sécurisation du Travail.
C’est la responsabilité des parlementaires que de faire la loi. Elus pour le changement, ils ne doivent pas poursuivre cette régression sociale. La CGT entend continuer à faire entendre auprès d’eux ses arguments et ses propositions.
La mobilisation des salariés est indispensable.
Le CCN décide d’un engagement actif de la CGT le 14 mars pour dénoncer, avec le mouvement syndical européen, au sein de la CES, la nocivité des politiques d’austérité. La CGT sera notamment présente au rassemblement des syndicats à Bruxelles le 14 mars prochain.
Les organisations de la CGT décident également de construire une puissante journée de mobilisation réunissant toutes les professions début mars. Le CCN appelle toutes les organisations, les syndicats à multiplier les rencontres avec les salariés pour informer sur le contenu de l’accord et les propositions de la CGT, pour leur proposer l’action et décider, avec eux, des formes de mobilisations allant jusqu’à la grève, dans l’unité la plus large possible.
Construire une puissante mobilisation pour empêcher la transcription de cet accord et gagner une loi favorable est à la portée des salariés, en nous appuyant sur la confiance qu’ils manifestent en la CGT.

Plus que jamais, la crise c’est eux, la solution c’est nous !


Non à la régression sociale

Depuis plusieurs années, patronat et gouvernements n’ont de cesse de limiter voire de supprimer des droits aux salariés. Pour y parvenir, ils ont dans un premier temps limité fortement les moyens des juges prud’homaux et tenté de criminaliser l’action syndicale, et comme cela ne suffisait pas, ils ont obtenu de trois syndicats minoritaires la signature d’un accord préhistorique, qui sécurise les employeurs bien plus que les salariés en détricotant le Code du Travail.

La CGT refuse la régression sociale et revendique :
  • Le renforcement des conseils de prud’hommes en moyens humains et matériel.
  • La remise à plat de la carte judiciaire.
  • L’abrogation de la taxe de 35 euros demandée lors de l’introduction d’une demande en justice.
  • L’abrogation du décret limitant les moyens des juges prud’homaux.
  • L’abrogation du recours obligatoire à un avocat devant la Cour de Cassation.
  • L’assouplissement de l’accès à l’aide judiciaire.
  • L’arrêt immédiat de toutes procédures pénales disciplinaires ou de licenciements, intentées contre des militants syndicaux.
  • L’abrogation de l’accord du 11 janvier 2013 dit « Accord de sécurisation de l’emploi » et la réouverture des négociations sur la base des revendications CGT.


Je soutiens ces revendications et je signe la pétition

Cette pétition est à faire signer le plus largement possible et à renvoyer ou à ramener à l’UD CGT de la Gironde Bourse du travail 44 cours Aristide Briand CS 21685 33075 Bordeaux Cedex, fax : 05.56.02.38.19, mail : ud@cgt-gironde.org Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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